Les Jardins d\'Eden

Les Jardins d\'Eden

Mère permets-moi de pratiquer la fornication ( الزنى ).

 

 

 

 

 

Une jeune fille a demandé un jour à sa maman de l’autoriser et lui permettre de pratiquer la fornication ( relations charnelles illicites ) avec  autrui.

 

La mère qui était sage, bien que surprise par cette question quelque peu originale et qui sort de l’ordinaire du comportement d’une fille envers ses parents, répondit à cette dernière qu’elle pourrait accéder à son vœu à une seule condition, que la fille réussisse à surmonter les trois épreuves que la mère allait lui proposer.

 

Première épreuve :

 

La mère demanda à sa fille de se présenter le lendemain matin devant le palais de Gouverneur(    الحاكم   ) et d’attendre que ce dernier sorte de son palais pour ensuite s’effondrer devant lui, en simulant un malaise avec perte de connaissance et voir la réaction du Gouverneur.

La jeune fille accepte la proposition de la mère et se prépara pour s’engager dans la première épreuve. Cependant et comme convenu, le lendemain matin, la jeune fille se présenta devant le palais du Gouverneur, et au moment juste où ce dernier sortait du palais, la jeune fille simula une sensation d’étourdissement en s’écroulant subitement par terre. Surpris le Gouverneur accourut personnellement pour assister et venir en aide à la jeune fille, qui fut  aussitôt entourée par un grand nombre de gens du palais et soigneusement prise en charge jusqu’à sa reprise de conscience.Une fois sur pieds, la jeune fille remercia le Gouverneur ainsi que les assistants, et rentra à la maison, satisfaite d’avoir accompli la première épreuve.

 

La seconde épreuve :

 

Cette fois-ci, la mère demanda à sa fille de retourner le jour suivant, au même lieu, à la même heure et de refaire la même scène, toujours à la sortie du Gouverneur de son palais. Le lendemain matin, et comme d’habitude, la fille se présenta devant le palais, et dés qu’elle vit le Gouverneur, elle simula la même scène. Seulement cette fois-ci, c’est au tour du Ministre de venir précipitamment à son secours, en présence de quelques agents du palais. Le Gouverneur quant à lui, passa devant la fille sans même  la remarquer. La jeune fille, en donnant l’impression d’avoir retrouvé les esprits, se releva, remercia le Ministre et les agents et rentra chez elle, relativement  moins satisfaite du résultat de sa seconde épreuve.

 

La troisième épreuve :

 

Pour cette troisième épreuve, la mère toujours sage ,fidèle à ses principes et à sa leçon de morale , pleine de bons sens et d’enseignements, invita encore une fois sa fille à retourner le lendemain au palais, à l’heure convenue et de refaire la même scène, toujours à la sortie du Gouverneur de son palais. Seulement cette fois c’est différent. Après la simulation de la scène, la fille ne fut secourue que par le chef des gardiens du palais… uniquement pour la porter et l’éloigner hors du palais, où elle fut carrément abandonnée.

 

Une fois seule, la jeune fille se releva et rentra chez elle, mais cette fois dans un grand état de désespoir et de regret pour avoir échoué aux épreuves.

Une fois rentrée à la maison, et après avoir raconté à sa mère la fin de la dernière épreuve, cette dernière s’adressa à sa fille en l’invitant de reprendre le même parcours du « combattant » pendant trois jours encore.

 

Fortement attachée à son idée fixe, et malgré le cuisant échec qu’elle venait de subir, la jeune fille décida de défier le sort en reprenant les épreuves pour trois autres journées consécutives. A la fin de quoi, la fille rentra un jour chez elle déprimée, dans un grand état de désespoir et tout en pleurs.Les épreuves deviennent de plus en plus difficiles et douloureuses pour elle.Parce qu’ au dernier jour, aucun des gens du palais ne s’est approché d’elle, au contraire certains l’ont insultée , violement maltraitée et même éprouvé un sentiment d’aversion et de dégoût envers elle.

 

Cependant et devant cette malheureuse situation que vient  de vivre cette jeune et innocente fille, la mère, cette sage et pieuse femme, se retourna vers sa fille en ces termes : « Ma fille, à travers les épreuves que tu viens de subir, je viens de répondre à ta grave question sur la pratique de la fornication et ses conséquences malheureuses.

 

Ma fille, si tu pratiques ce péché capital, cette répugnante œuvre impie, au départ tu seras convoitée et désirée par tout le monde, par les hommes importants, par les fortunés, les opportunistes, mais après un certain temps, tout ce monde te fuira et t’évitera, certains éprouveront même envers toi de l’aversion et de la répugnance. Tu perdras ton honneur, ta personnalité, ta dignité morale vis-à-vis de toi et des autres.Le commun des mortels te méprisera et fera de toi un sujet  de dérision et de  plaisanterie.

 

Ma fille je te repose  la question : « Désires-tu toujours commettre ce grand péché … ? ».

Devant cette grande leçon de morale, ce grand enseignement , cette grande leçon socio-éducative qui permettra à cette jeune fille sa vie durant, non seulement de penser à ce grave péché, mais surtout de chasser toute idée qui risquerait de la pousser à faire cette grande œuvre impie, répulsive et réprouvée par Dieu et la morale des hommes.

 

Tel est le crime de la fornication(الزنى) et ses malheureuses conséquences. Il est pareil à une vitre, si elle se brise, il est impossible de la réparer.

 

Quant aux souteneurs et à ceux ou celles qui poussent et encouragent les malheureuses victimes à l’exercice de ce grand péché, et en font même un moyen de vie malhonnête et répugnant, doivent savoir que la fornication est une grave subversion(Fitna). Elle est pire que l’homicide. En commettant le meurtre de  quelqu’un, on ne tue que son corps qui est de toute façon mortel, mais en poussant les gens à la perdition et à la mécréance dans ces cas, on condamne leur âme à la damnation éternelle.

 

Dans le saint Coran , Allah (سبحانه وتعالى) nous apprend :

“Ne vous approchez pas de la fornication. C’est une abomination et une voie pleine d’embûches”.

(Verset 32 / Sourate 17).

 

Le Prophète Mohammed (  صلى الله عليه وسلم) raconte un de ses rêves (les rêves des prophètes sont véridiques) en ces termes:« Je partis en compagnie de Djibraïl (   عليه السلام  ) et de Mikhâïl (    عليه السلام  ), et nous arrivâmes à une place semblable à un four dont l’orifice était étroit tandis que le fond était vaste, d’où nous entendîmes un bruit confus. Nous regardâmes et nous vîmes des hommes et des femmes nus qui criaient et hurlaient lorsque la chaleur (des flammes)d’en dessous parvenait jusqu’à eux, et ce, en raison de sa (terrible) intensité. Je demandai à Djibraïl (     عليه السلام    ): “Ô Djibrâïl ! Qui sont ces gens là ?” Il répondit:“Ils sont ceux qui ont commis le zinâ. Et ils recevront ce châtiment jusqu’au Jour Final.”

(Boukhâri)

 

http://youtu.be/VtJQwe-Gc8I (Article traduit et commenté de l’arabe par le blog)

 



12/10/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi