Les Jardins d\'Eden

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Le Prophète Ayoub (Job) !

 

 

Quand on cite le nom du Prophète Ayoub (Job) il nous vient tout de suite à la mémoire le mot ’’ patience’’. On dirait même que patience est devenu synonyme de Job. Vu les malheureuses épreuves qu’a vécu ce Prophète, il est donné comme exemple à toute personne qui se voit atteinte par un  malheur.

Job était un homme riche, possédait des fortunes, des terres, des troupeaux.Il avait aussi des enfants et une grande famille.Mais il lui arriva ce qu’il n’attendait absolument pas. En un temps très court il s’est vu ruiner, tout ce qu’il possédait partit aussi vite qu’il n’est venu. Son corps, qui était plein de santé et fort, fut atteint de différentes maladies qui n’épargnèrent que son cœur qui s’attachait malgré tout à son Créateur et sa langue qui ne cessait de prier. Au milieu de tout cela, Job patientait, sans perdre confiance que son Seigneur finirait par le délivrer de cette dure épreuve.

 

Le temps s’écoula sans qu’aucune amélioration ne paraisse. Les gens s’éloignèrent de lui, ses proches le quittèrent. Et vu son odeur répugnante, ils se débarrassèrent de lui, le jetèrent dans une décharge publique.

 De tous ceux qu’il connaissait, il ne lui resta de fidèle que sa femme qui prenait soin de lui. Chaque jour, elle lui rendait visite pour le soigner, l’aider à faire ses besoins et lui donnait à manger. Avec le temps, elle s’affaiblit et le peu qu’elle possédait s’épuisa. Elle fut contrainte à travailler chez les gens pour pouvoir lui procurer de la nourriture.

 

Des mois et des années se succédèrent, dix-huit ans passèrent. Sa chair tomba en lambeaux et laissa apparaître ses muscles et ses os. Ne pouvant plus le voir dans son pitoyable état, elle lui demanda, lui le Prophète, d’invoquer Dieu pour qu’il le guérisse. Mais ce patient homme lui dit : Comment oserai-je demander cela à Dieu, Lui qui m’a fait vivre soixante dix ans en bonne santé et m’a fait réjouir de tous les biens de ce bas monde? Je ne pourrai m’angoisser de dix-huit ans de mal et je ne dois que patienter.

 

De peur d’être infecté par la maladie de son mari, les familles refusèrent de l’employer. Pour pouvoir lui acheter de la nourriture, elle ne trouva de solution que de vendre une de ses tresses de cheveux. Le lendemain, elle recommença avec sa seconde tresse. Job douta de l’origine de cette nourriture. Il jura de ne pas y goûter avant qu’elle ne lui apprenne comment qu’elle l’a eut. Elle ôta son foulard et il vit son crâne rasé. Ayant pitié d’elle, il invoqua pour la première fois Dieu : Je suis malade et Tu es le Grand Miséricordieux.

Le lendemain, sa femme s’est retardée. Ne trouvant personne pour l’aider à faire ses besoins, il lui fut évoqué : Tape le sol de ton pied, voici une eau fraîche pour te laver et de quoi boire. 

 

Quand sa femme arriva, elle ne le trouva pas. Un moment après elle vit un homme en pleine forme arriver. Elle lui dit : N’as-tu pas vu le Prophète malade? Je te trouve lui ressembler alors qu’il était sain. L’homme lui dit: C’est moi Job. Comme tu vois, Dieu m’a guérit et m’a redonné ma santé. 

 

Versets Coraniques:

 

   «Rappelle quand Job invoqua son seigneur : Je suis malade et Tu es le Grand Miséricordieux. Nous lui agréâmes sa requête, le débarrassâmes de sa maladie, lui rendîmes sa famille et autan de membre par Notre Grâce. C’est un rappel aux adorateurs. » (Sourate El Anbyaa)

 

 « Evoque Notre adorateur Job quand il invoqua son seigneur: Le Diable m’a infligé détresse et souffrance. Voici une eau fraîche pour te laver et de quoi boire. Nous lui rendîmes sa famille et autan de membre par Notre Miséricorde. C’est un rappel aux intelligents. » (Sourate Sad)

 

 

SOURCE : Site Villageois

 

 

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21/11/2013
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